impuissance 

on ne sait pas quoi faire à gaza
alors on ne fait rien on regarde sans agir
on est impuissants
devant l’injustice la mort le génocide l’holocauste
depuis quatre-vingts ans

on ne sait pas quoi faire pour Gaza
alors on oublie on laisse couler on glisse le problème sous le tapis on ferme les yeux

on espère que d’autres agiront la vie continue pour nous et la vie s’arrête pour eux les civils et les enfants meurent sous les bombes

que dirons-nous à nos enfants quand nous devrons leur expliquer l’holocauste à Gaza ces cinquante mille morts combien d’enfants morts à la guerre combien d’enfants-poètes combien d’enfants aux vies soufflées

– Emmanuelle de Dardel

Pourquoi écrire ?

C’est en écrivant que je comprends mieux le monde. Je réfléchis à chaque mot et chaque conséquence. Les actions des autres et mes actions propres sont plus claires. Écrire aide à affiner ses pensées et ses actions, imbriquées les unes dans les autres. La forme importe peu tant que j’avance, que j’aime ce que je crée, que je produis du sens.

Et je m’appuie aussi bien sur les auteurs et autrices du passé que sur ceux et celles d’aujourd’hui. Ils et elles apportent des savoirs complémentaires. L’historique est aussi important que le présent et le futur. C’est en réfléchissant et en écrivant à la fois sur les écrits du passé, du présent, que je peux enrichir mon savoir, mes textes et mon âme. Écrire c’est comprendre et agir.

– Emmanuelle de Dardel