Du féminisme
Depuis que je m’affirme féministe – cela fait bientôt un an -, j’ai beaucoup de follow unfollow. Cela dérange sans commune mesure, car cela remet en cause les fondements de la société dans son ensemble. Je vais à contre-courant et on ne me le pardonne pas. D’ailleurs je ne sais moi-même pas encore parfaitement comment me positionner. Il n’y a que très peu de féministes.
Pourtant je suis profondément humaniste depuis petite, j’œuvre pour la fin des guerres et l’élévation des âmes et je pense que celles et ceux qui me lisent depuis longtemps le savent. Pourtant je suis féministe depuis mes 13 ans, quand j’ai dévoré le Deuxième sexe de Beauvoir. Pourtant le féminisme est un humanisme : nous demandons calmement et respectueusement une vie égalitaire et harmonieuse entre femmes et hommes. Des traitements égaux, des salaires égaux, ni infanticides, ni féminicides.
Nous ne sommes ni extrémistes, ni virulentes, ni violentes. Nous sommes humanistes et nous souhaitons vivre notre vie pour et par nous-mêmes, tout en étant ingénieures, avocates, médecines, poétesses, troubadouresses, vendeuses, serveuses, secrétaires, sages-femmes, hôtesses, chanteuses, inventeuses, politiciennes, penseuses… et ce même et surtout si les noms de métiers ou les dénominations féminines n’existent (toujours) pas, ou plus.
– Emmanuelle de Dardel

Merci Barbara ! ✍️