un grand champ de soleil pour s’allonger en douceur et rêver de l’avenir avec ou sans toi peu importe la joie seule compte au présent dans les mains dans les projets pour grandir ensemble dans un grand champ de soleil
et quand le soleil se couche vers l’été des rêves et des espoirs les souvenirs d’enfance reviennent un parfum de douceur de chaleur des sensations tendresses des grands bras qui rassurent l’amour vit dans les gestes
combler ses blessures invisibles avec les étoiles du temps celles qui sont immuables les rares qui brillent encore comme des yeux d’enfants aux rêves qui survivent aux guerres et à la mort des grands yeux d’enfants tristes de déjà mourir
Être dans la nature ainsi qu’un arbre humain, Étendre ses désirs comme un profond feuillage, Et sentir, par la nuit paisible et par l’orage, La sève universelle affluer dans ses mains !
Vivre, avoir les rayons du soleil sur la face, Boire le sel ardent des embruns et des pleurs, Et goûter chaudement la joie et la douleur Qui font une buée humaine dans l’espace !
Sentir, dans son cœur vif, l’air, le feu et le sang Tourbillonner ainsi que le vent sur la terre ; – S’élever au réel et pencher au mystère, Être le jour qui monte et l’ombre qui descend.
Comme du pourpre soir aux couleurs de cerise, Laisser du cœur vermeil couler la flamme et l’eau, Et comme l’aube claire appuyée au coteau Avoir l’âme qui rêve, au bord du monde assise…
Grand merci ! J'ai vu un papillon blanc voleter comme cela hier soir, et voilà cette poésie. Chaque personne est…