Et puis un jour, après une rupture des plus déchirantes, décider de comprendre consciemment et en détails. Déchiffrer l’amour de Z à A. Rédiger des milliers de pages, des milliers de notes, regarder des milliers de vidéos, lire des centaines de livres, écouter des milliers de coachs… S’intéresser à toutes les étapes de l’amour et comprendre enfin.
L’amour est sacré. C’est un cadeau infini pour certains, un amusement, ou encore une pratique physique pour d’autres. Mais le désir violent brise les cœurs et les âmes, si on ne se protège pas et si on oublie de s’assurer de ce que l’autre ressent, avant de lui donner son coeur et son corps.
Un seul acte de contrôle montre souvent l’intention réelle de l’autre. Et quand les actes malveillants se répètent, il faut partir, surtout s’il y aussi du bon. C’est de la manipulation. Trop de compromis sont nécessaires. La volonté de contrôle ou de pouvoir sur l’autre est tout sauf de l’amour.
L’amour s’évade alors et réduit les êtres en miettes, sous le poids des attentes qui diffèrent et les traumatismes d’enfance non résolus. Sans respect profond et sincère, sans actes désintéressés, ni considération, il y a peu de chances qu’un amour survive.
Sempre caro mi fu quest’ermo colle, E questa siepe, che da tanta parte Dell’ultimo orizzonte il guardo esclude. Ma sedendo e mirando, interminati Spazi di là da quella, e sovrumani Silenzi, e profondissima quiete Io nel pensier mi fingo; ove per poco Il cor non si spaura. E come il vento Odo stormir tra queste piante, io quello Infinito silenzio a questa voce Vo comparando: e mi sovvien l’eterno, E le morte stagioni, e la presente E viva, e il suon di lei. Così tra questa Immensità s’annega il pensier mio; E il naufragar m’è dolce in questo mare.
Traduction de F.A. Aulard
L’Infini
Toujours chères me furent cette colline déserte et cette haie qui, sur un long espace, cache au regard l’extrême horizon. Mais, m’asseyant et regardant, au delà de la haie j’imagine d’interminables espaces, des silences surhumains, un profond repos où peu s’en faut que le cœur ne s’effraie. Et comme j’entends bruire le vent à travers le feuillage, je vais comparant le silence infini à cette voix : et je me souviens de l’éternité, des siècles morts, du siècle présent et vivant et du bruit qu’il fait. Ainsi dans cette immensité s’anéantit ma pensée et il m’est doux de faire naufrage dans cette mer.
Partir en voyages
Dans les nuages de la vie
Se laisser emporter
Sur les ailes des rêves
Dévaler les pentes infinies
Des utopies et des impossibles
Caresser les dragons, les noirs
Les roses et les multicolores
En liberté absolue
Dans la lumière des âmes
Pas de ségrégation ni discrimination
Chez les habitants des nuages
Et te retrouver
Pour danser sous une pluie
De pétales de neige
Et de flocons d'étoiles
Dans un tête-à-tête éphémère
Sans cesse renouvelé
(Emmanuelle de Dardel)
à propos
les rêves et les espoirs sont les plus beaux poèmes
Je m'appelle Emmanuelle de Dardel et je suis écrivaine publique, enseignante primaire diplômée, poétesse et artiste.
Grand merci ! J'ai vu un papillon blanc voleter comme cela hier soir, et voilà cette poésie. Chaque personne est…