La vie

La vie est un éternel paradoxe. (Sur)vivre est une bataille de chaque instant. L’amitié peut mourir en un soupir imperceptible. L’amour apparaît quand on est aligné, quand le cœur, l’esprit et l’âme battent pour les mêmes causes ; quand on dit ce qu’on fait et qu’on fait ce qu’on dit. L’amour c’est aussi grandir ensemble dans le respect et les défis.

Il serait si facile de tout abandonner, pourtant on s’y refuse. Chaque matin on choisit de poursuivre la journée d’hier ou recommencer une nouvelle vie. Seuls les (cœurs d’) enfants voient la réalité sans attentes, car ils ne connaissent pas la valeur de l’argent. Les rêves sont les seules choses que l’on peut rendre tangibles.

On oublie souvent de s’aimer soi-même, bien que l’on soit la personne la plus importante de notre vie. Chaque rupture nous ouvre davantage à notre vraie personnalité. La colère est notre meilleure amie. Plus on recherche la lumière (des étoiles), plus on est conscient de la richesse de la nuit, révélatrice.

La solitude n’est pas synonyme de malheur. L’absence est la signature de l’amour. La mort nous apprend à vivre intensément. Quand allons-nous accepter ces paradoxes ?

– Emmanuelle de Dardel

Un texte ou une suite d’aphorismes, d’un trait d’un jet. L’inspiration et l’écriture changent, au gré du vent, des rencontres, de l’acceptation des choses, des textes qui aimeraient voir le jour…

Éclaboussure

Une forme d’éloignement
Sur une goutte de mélancolie
Comme le ricochet d’une poésie éternelle

– Gérard Mornet

plus ils s’observent plus ils s’illusionnent
alors quand l’esprit s’échappe
revenir dans son corps revenir à soi

– Emmanuelle de Dardel