Déjà les hirondelles qui volètent au-dessus de nos têtes. La lune rousse et pleine nous fait des clins d’œil par-delà l’horizon. Elle aime se refléter dans les vaguelettes sans fin du lac. Des miroirs par milliers sur les vagues qui scintillent pour répondre aux étoiles. Un chemin de lumière tracé jusqu’à nous. Une mosaïque dorée qui s’illumine sur l’eau. Les hirondelles sont toujours là, elles volètent en silence, calmes et concentrées, attentives aux présences tout en étant discrètes. Elles écrivent des poèmes d’amour dans le ciel bleu crépuscule. Peut-être que ce sont tes mots ? Nul ne le saura, tu t’es effacé il y a si longtemps. Le monde a changé sans moi, depuis ton départ.
J’écris parce que je refuse que tu penses pour moi, que tu m’imposes tes schémas de pensée, tes valeurs, tes croyances, tes dénis, tes œillères, tes refus, ta réalité.
Un jour on m'a dit, inspire-toi de la nature... depuis j'ai ressenti la souffrance de la chenille qui éclot dans…