Ma vie bascule, Mousse Boulanger

Ma vie bascule aux confins du désir

jamais ta voix ne s’en vient ouvrir

les fenêtres aux oiseaux du délire

ce sentier d’ombre derrière tes pas

ressemble à l’illusion d’une lumière

sur les flaques de la nuit

je sombre dans l’oubli

ta main ne touche plus la mienne

Mousse Boulanger, Ce qui reste de jour, Chambelland, 1975 (éd. originale), p. 16

Ecrit par Emmanuelle de Dardel

Lire de la poésie me transporte depuis que j'en ai lu pour la première fois, à l'école. J'ai longtemps attendu avant d'en écrire tous les jours. Il fallait bien être sérieuse, Madame. Et puis un jour, les mots ont fleuri dans mon esprit, comme des roses, et je les ai enfilés dans des colliers de poésie. Et vous, pourquoi aimez-vous la poésie ?

lundi 22 mai 2023

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Nacre sur fond d’or, Renée Vivien (abonnement)

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Les lucioles d’or aiguisent leurs lumières ;
Je ceins d’iris ton front de vierge, et je revois
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