Ma vie bascule aux confins du désir
jamais ta voix ne s’en vient ouvrir
les fenêtres aux oiseaux du délire
ce sentier d’ombre derrière tes pas
ressemble à l’illusion d’une lumière
sur les flaques de la nuit
je sombre dans l’oubli
ta main ne touche plus la mienne
Mousse Boulanger, Ce qui reste de jour, Chambelland, 1975 (éd. originale), p. 16
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