Art brut

Un trou à l’oreille

Un gouffre dans le cœur

Un abîme dans mon âme

Les émotions s’entrechoquent

Des piles et des piles s’entassent

Jour après jour

Les vagues débordent et coulent

Je fonds dans la mer intérieure

Aucun lavage possible

Tout recouvre ce qui est déjà là

Je vis dans une planète d’émotions

Impossible d’oublier

Les gens parlent et rigolent

Sur la terrasse ombragée

Au cœur de Lausanne

A côté de l’Art Brut

Mais je n’oublie pas

Les catastrophes de la vie continuent

Les rouages sont bloqués

Par de petits cailloux invisibles

La révolution croque et craque

Allergie aux changements

Les habitudes ont la vie dure

Les normes régissent le tout

L’heure tourne

L’heure tourne sans arrêt

Perte d’équilibre

Emmanuelle de Dardel 27 05 2021

Ecrit par Emmanuelle de Dardel

Lire de la poésie me transporte depuis que j'en ai lu pour la première fois, à l'école. J'ai longtemps attendu avant d'en écrire tous les jours. Il fallait bien être sérieuse, Madame. Et puis un jour, les mots ont fleuri dans mon esprit, comme des roses, et je les ai enfilés dans des colliers de poésie. Et vous, pourquoi aimez-vous la poésie ?

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©️ poésie et photographie

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avant qu’il ne se cache

elle se souhaitait souvent

autant de couchers de soleil

que le Petit Prince…

La suite sur le blog.

©️ poésie et photographies

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du soleil

elle avait du soleil dans les mains

et tous venaient se servir

pour éclairer leur vie

ils revenaient sans cesse

se resservir

sans même s’inquiéter pour elle

comme si sa source était intarissable

jusqu’au jour où elle n’eut plus rien à donner

jusqu’au jour où son monde devint aussi noir qu’une nuit sans lune ni étoiles

jusqu’au jour où elle cessa d’exister

dans l’indifférence

depuis elle ne donne plus rien

elle ne parle plus la même langue

et reconstruit son soleil

avec des lettres de sang

jour après nuit

dans son cahier d’or

– Emmanuelle de Dardel

©️ poésie

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