C’est une souffrance
Que d’exposer ses écrits
C’est aussi un apaisement, une drogue
Les pensées s’arrêtent
Attrapées au vol
Leur ballet obsédant s’amenuise
Certaines disparaissent
La lance-plume les a touchées
Celle de la caricature de Dürrenmatt
Elles deviennent mots
Puis phrases
Puis lettres
Poésies
Romans
Parfois paroles
Quand l’autre écoute
Et s’éteignent quelques temps
Dans le volcan de l’âme
Qui s’endort le soir
Comme laissée pour morte
Jusqu’à la prochaine éruption du lendemain
De plus en plus vive
De plus en forte chaude incontrôlable et enflammée
Les mots reprennent leur chorégraphie sauvage
La danse n’en finit pas
Comme la vie, elle avance sans cesse
Imperturbable, inlassable, infatigable
Emmanuelle de Dardel
l’homme
l’homme qui détournait son chemin
naturellement et sans réfléchir…
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