Mes vers fuiraient, Victor Hugo

Mes vers fuiraient, doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’oiseau. 

Ils voleraient, étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’esprit. 

Près de vous, purs et fidèles,
Ils accourraient nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’amour. 

Victor Hugo

Paris, 22 mars 1841

Victor Hugo, Les Contemplations, Paris, Bordas, 1984, p. 77
{Il s’agit d’un de mes premiers livres de poésie}

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du soleil

elle avait du soleil dans les mains

et tous venaient se servir

pour éclairer leur vie

ils revenaient sans cesse

se resservir

sans même s’inquiéter pour elle

comme si sa source était intarissable

jusqu’au jour où elle n’eut plus rien à donner

jusqu’au jour où son monde devint aussi noir qu’une nuit sans lune ni étoiles

jusqu’au jour où elle cessa d’exister

dans l’indifférence

depuis elle ne donne plus rien

elle ne parle plus la même langue

et reconstruit son soleil

avec des lettres de sang

jour après nuit

dans son cahier d’or

– Emmanuelle de Dardel

©️ poésie

#poesie #poesiecontemporaine

mille et une

mille et une gouttes de joie

scintillent dans tes yeux tendres

à l’aube du monde

– Emmanuelle de Dardel

©️ poésie
©️ photographie : Céline Galey

***

Joyeuses fêtes de fin d’année à toutes et tous ! Merci pour votre présence et tous mes vœux de bonheur pour 2025.

***

#poesie #poesiecontemporaine #photographie #photo #aube #matin #monde

jeux d’ombre et de lumière

jeux d’ombre et de lumière

la vie se révèle

quand on ose regarder…

#poesiecontemporaine

©️ poésie et photographie

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