Mes vers fuiraient, Victor Hugo

Mes vers fuiraient, doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’oiseau. 

Ils voleraient, étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’esprit. 

Près de vous, purs et fidèles,
Ils accourraient nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’amour. 

Victor Hugo

Paris, 22 mars 1841

Victor Hugo, Les Contemplations, Paris, Bordas, 1984, p. 77
{Il s’agit d’un de mes premiers livres de poésie}

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